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La capitale économique ivoirienne se prépare à abriter, du 6 au 8 mai 2025, la toute première édition du Marché Africain des Solutions Spatiales (MAAS). Cet événement, placé sous le thème : « Solutions spatiales pour le développement socio-économique de l’Afrique », ambitionne de promouvoir l’utilisation des technologies spatiales pour relever les défis du développement durable sur le continent. L’annonce a été faite le jeudi 16 janvier 2025 par le directeur général d’Otif Africa Space, également commissaire général dudit marché, lors d’une cérémonie tenue à Cocody.
« Le MAAS 2025 n’est pas qu’une simple vitrine technologique. C’est une plateforme stratégique visant à réunir les acteurs africains et internationaux autour de solutions spatiales concrètes, à sensibiliser et à démocratiser l’usage des technologies spatiales en les rendant accessibles aux États, aux entreprises et aux ONG. Ce marché permettra également de mettre l’accent sur la promotion des collaborations internationales, en s’inspirant de l’expertise des Émirats Arabes Unis et de l’Afrique du Sud (pays invités d’honneur) pour développer des solutions adaptées au contexte africain », a déclaré Fabrice Irié Bi, directeur général d’Otif Africa Space et commissaire général de l’événement. Selon lui , l’objectif principal du Marché Africain des Solutions Spatiales (MAAS) est de mettre en lumière les avancées technologiques et de renforcer les collaborations entre les différents acteurs du secteur spatial. « Faciliter les partenariats stratégiques entre acteurs locaux et internationaux, sensibiliser les gouvernements aux enjeux et opportunités liés à l’espace, encourager l’utilisation des solutions spatiales comme levier de développement durable et créer des opportunités commerciales dans un secteur en pleine expansion » a-t-il laissé entendre. Auparavant , le président de l’Agence Spatiale Africaine (AfSA) , Tidiane Ouattara, a précisé que l’industrie spatiale comprend quatre segments principaux, à savoir, l’observation de la terre (collecte de données pour une meilleure gestion des ressources naturelles et les crises climatiques, des catastrophes naturelles, déforestation), la navigation et le positionnement (transport, sécurité, mines et énergie), la communication par satellite (santé, téléconsultations, télécommunications), l’astronomie et expériences scientifiques (recherches innovantes pour l’humanité, prévisions climatiques, inspirer les sciences spatiales auprès des jeunes…). Faut-il noter que le Mass bénéficie de l’appui des ministères clés que sont le ministère de la Transition numérique et de la digitalisation, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et du ministère de la Défense.
Moustapha Ismaila
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