Des spécialistes du domaine des statistiques se sont réunis les 8 et 9 octobre 2025 à l’École nationale d’économie et de statistique appliquée (ENSEA) d’Abidjan-Cocody dans le cadre d’un atelier de validation des résultats préliminaires de la première Enquête nationale sur la qualité du service public et la satisfaction des usagers (ENQSP 2024).

Organisé par l’Observatoire du service public (OSEP), avec l’appui technique de l’Agence nationale de la statistique (ANSAT), cet atelier avait pour objectif d’examiner en profondeur les résultats de l’enquête, d’analyser les tendances, d’identifier les forces et faiblesses du service public et de formuler des recommandations en vue d’améliorer la performance et la fiabilité de l’Indice national de la qualité du service public (INQSP).

Représentant la ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Mme Anne Désirée Ouloto Namizata, son directeur de cabinet adjoint, N’Guettia Kouamé Jérôme, a souligné l’importance de cette initiative.

« Le service public est, par excellence, le visage de l’État dans sa relation quotidienne avec les citoyens. La qualité de ce service constitue donc un indicateur clé de la performance de notre administration, mais aussi un baromètre de la confiance entre les usagers et les institutions publiques. C’est dans cette perspective que le gouvernement, sous la haute conduite de Son Excellence le Président de la République, Alassane Ouattara, a inscrit la modernisation de l’administration et l’amélioration de la qualité du service public au cœur des priorités de l’action publique », a-t-il déclaré.

Poursuivant, il a ajouté :

« L’enquête dont nous validons aujourd’hui les résultats s’inscrit dans cette dynamique. Elle vise non seulement à dresser un état des lieux objectif de la qualité des services publics, mais aussi à identifier, de manière rigoureuse, les leviers d’amélioration pour répondre davantage aux besoins des usagers et satisfaire les attentes des citoyens. »

Selon lui, « la validation des résultats de cette enquête constitue une étape cruciale, car elle permettra d’alimenter les décisions politiques et stratégiques à venir ». Il a, par ailleurs, invité l’ensemble des ministères et structures publiques à s’approprier les résultats de l’enquête et à engager, chacun à son niveau, les réformes nécessaires pour améliorer la qualité des services rendus aux concitoyens.

Pour sa part, Lucien Kouakou, Secrétaire permanent de l’Observatoire du service public, est revenu sur l’objectif de cet atelier :

« C’est la toute première enquête nationale sur la qualité du service public, et elle permet de mettre en lumière l’état de la qualité des services publics en Côte d’Ivoire. Nous avons bénéficié, au niveau de l’OSEP, de l’assistance technique de l’ANSAT. Ensemble, nous avons orienté l’enquête autour de quatre grands piliers : les initiatives de transformation du service public, l’usager du service public, les agents publics qui offrent le service, et les décideurs de l’administration publique, afin de recueillir leurs perceptions sur la qualité des prestations. »

Il a également précisé que l’enquête intègre une composante portant sur les représentants des organisations de la société civile :

« L’objectif de cette enquête est aussi de lancer une alerte, pour évaluer dans quelle mesure les grands travaux et efforts entrepris par la Côte d’Ivoire aboutissent à une réelle satisfaction des usagers. Elle permettra également de recueillir les attentes des citoyens afin d’orienter les actions futures. »

Cet atelier marque ainsi une étape déterminante dans la consolidation d’un service public performant, centré sur la satisfaction du citoyen et l’efficacité administrative.

Olivier Dion avec Gérard Batoua



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