Filière Café-Cacao : Le SYNAPCI confirme son adhésion à l’ONPCC-CI pour défendre les intérêts des producteurs.

Photo : IA

Le Syndicat National Agricole pour le Progrès en Côte d’Ivoire (SYNAPCI) a réaffirmé, le samedi 26 avril 2025, son engagement aux côtés de l’Organisation Nationale des producteurs Café-Cacao de Côte d’Ivoire (ONPCC-CI).

Cette décision stratégique vise à soutenir la création effective d’une interprofession forte et représentative dans la filière café-cacao, pilier de l’économie ivoirienne.

Réunis au centre culturel municipal de Daloa, à l’appel de leur président national, Koné Moussa, plusieurs délégués syndicaux ainsi que des producteurs venus de différentes régions du pays ont marqué leur adhésion à cette dynamique.

Dans son allocution, Koné Moussa a lancé un appel solennel aux membres du syndicat afin de rejoindre massivement l’ONPCC-CI. « Nous avons décidé de mobiliser nos membres, nos délégués, nos secrétaires de section et nos comités de base pour sensibiliser les producteurs et leur faire comprendre l’importance de cette adhésion », a-t-il expliqué devant l’assemblée.

Pour le président du SYNAPCI, l’établissement de l’interprofession permettra aux producteurs d’avoir enfin une voix prépondérante dans la gouvernance de leur filière.

Il s’agit notamment de participer activement à des décisions importantes telles que la fixation des prix d’achat, la gestion des produits agricoles et l’entretien des infrastructures rurales. « Ce principe de cogestion est acquis depuis plusieurs années, mais sa concrétisation tarde. Il est temps que les producteurs soient véritablement représentés et défendus », a insisté Koné Moussa.

Blondé Obed, vice-président de l’ONPCC-CI, au nom du président Diakité Siaka a souligné l’importance de la mobilisation actuelle.

Selon lui, les anciennes structures ne représentaient qu’une minorité de producteurs. Aujourd’hui, près de 786 000 producteurs ont déjà signé les listes d’adhésion, témoignant d’une volonté collective de changement.

Il a également invité les producteurs à saisir cette opportunité historique offerte par le gouvernement pour construire une interprofession forte, crédible et durable, capable de défendre efficacement les intérêts des acteurs de la base.

Il a insisté sur la nécessité d’éviter les querelles de leadership qui pourraient fragiliser l’unité du secteur.

La rencontre a également enregistré la présence de plusieurs autorités locales invitées pour l’occasion.

Beker Yao



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