Organisé par le ministère des Ressources animales et halieutiques, avec le soutien technique et financier de la Fao, cette rencontre vise à promouvoir la pêche et l’aquaculture comme leviers de développement durable et de souveraineté alimentaire.
Le salon proposera un programme varié axé, notamment sur l’aquaculture, incluant un panel de haut niveau sur l’intensification et l’expansion de la production aquacole durable, un master class sur l’aquaculture comme source durable de protéines halieutiques, deux panels spécifiques sur les thèmes : Financement innovant pour un secteur halieutique durable, et valorisation et accès aux marchés des produits aquacoles auxquels participeront les experts de la Fao
Un potentiel sous-exploité à combler
Alors que la consommation annuelle de poisson en Côte d’Ivoire est estimée à plus de 600 000 tonnes, la production nationale plafonne à 100 000 tonnes, ne couvrant que 16 % des besoins. Le déficit est comblé par les importations, représentant une perte économique annuelle de plusieurs centaines de milliards de FCfa.
La Fao engagée aux côtés du gouvernement ivoirien
Présentant l’implication de la Fao, M. Joseph Nyemah, Représentant de l’organisation en Côte d’Ivoire, a réaffirmé le soutien de son organisation à l’ambition nationale d’atteindre la souveraineté alimentaire d’ici à 2030 : « La Côte d’Ivoire dispose de ressources naturelles favorables et d’une jeunesse dynamique. Réussir ce pari passe par leur implication active. C’est pourquoi nous invitons les jeunes intéressés par l’aquaculture à venir s’informer et s’engager. Le ministre Sidy Touré dit souvent que l’aquaculture est le prochain café-cacao de la Côte d’Ivoire. Je partage pleinement cette vision », dit-il.
Des résultats concrets avec le projet Fish4Acp
Pour sa part, Mme Djiré Foungnigué, administratrice nationale du projet Fish4Acp à la Fao, relève les avancées du programme soutenu par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement.
« Grâce à ce projet, 10 fermes piscicoles ont été améliorées à travers le pays. Il est tout à fait possible de vivre décemment de l’aquaculture, notamment de la pisciculture, à condition de s’y engager sérieusement », a-t-elle insisté. Elle invite tous ceux qui s’intéressent à la pisciculture du tilapia à venir échanger directement avec les bénéficiaires du projet pour découvrir leurs parcours et les bonnes pratiques.
Didier ASSOUMOU
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