Les ministères de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique et le ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté ont initié une action à travers la formation de 150 jeunes administrateurs de groupes WhatsApp communautaires, dans le cadre du projet « Jeunes bénévoles pour la paix ». Cette formation a été clôturée le mardi 30 septembre 2025 à Bimbresso-Songon.
Organisé du mercredi 24 au mardi 30 septembre 2025, au Centre de service civique de Bimbresso, le Campus Citoyen, le premier du genre a permis de renforcer les capacités de ces jeunes venus de zones identifiées comme sensibles. L’objectif, en faire des acteurs de la paix et de la cohésion sociale, à travers une utilisation responsable des réseaux sociaux, particulièrement WhatsApp. Les 150 bénéficiaires, selon l’OSCN, sont tous administrateurs de groupes WhatsApp communautaires, un outil de communication de proximité mis en place dans plus de 70 localités à risque, réunissant au total 6 500 jeunes bénévoles.
Chaque groupe agit comme un canal d’alerte précoce, de diffusion d’informations vérifiées et de coordination des actions citoyennes pour prévenir les tensions et apaiser les conflits. Amara Coulibaly, Directeur général de l’Office du service civique national, a mis en avant l’importance de cette initiative. « Ces jeunes sont des artisans de paix, engagés dans la promotion du vivre-ensemble dans leurs localités. Ce projet a été mis en œuvre par le ministère de la Jeunesse, en lien avec le ministère de la Solidarité. Réunir ces leaders à Bimbresso, c’était avant tout les former à une utilisation responsable des réseaux sociaux, notamment WhatsApp ». Avant d’ajouter qu’il était essentiel de leur fournir les bons outils pour qu’ils puissent ensuite reproduire cette formation auprès de leurs communautés. Avant lui, Karim Tangara, leader de jeunesse à Attécoubé a exprimé sa gratitude pour cette opportunité. « Merci au ministère de la Jeunesse et au Service civique pour cette belle opportunité. En tant que leaders de jeunesse, nous sommes en première ligne sur les questions de paix, surtout en période électorale. On dit souvent que l’école informe, la vie forme, l’intelligence réforme, mais l’insouciance déforme. C’est donc notre devoir de partager les connaissances acquises afin que les élections se déroulent dans un climat apaisé, et qu’une paix durable profite à tous. », a-t-il dit.
Koné Amed Sékou, président de la jeunesse communale d’Anyama, pour sa part, a indiqué qu’ils seront sur le terrain pour intervenir au niveau communautaire, au plus près des jeunes. « Grâce à nos rencontres, formations et séminaires, nous sommes en mesure de déceler les tensions, identifier les malentendus et faire remonter les informations aux autorités compétentes.
Ce programme vient donc renforcer notre capacité d’action pour maintenir la paix dans nos communautés. », a-t-il fait savoir.
Selon l’Office du service civique national (OSCN), ce programme de formation cible prioritairement les responsables de quartiers, de villages, de communes et de départements, ainsi que les délégués du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI) et les présidents communaux de jeunesse. Le projet « Jeunes bénévoles pour la paix », lancé dans plus de 70 localités sensibles, mobilise actuellement 6 500 jeunes, formés pour prévenir les crises, désamorcer les conflits et promouvoir la cohésion sociale à l’approche des échéances électorales.
Mamadou Ouattara avec Ly Abdul
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