Augustin Thiam et Souleymane Diarrassouba, unis pour éviter à Yamoussoukro la répétition des événements douloureux de la présidentielle de 2020. © DR

Au terme de sa rencontre avec le chef central de la communauté du Korodougou (Tieningboué, Marandallah et Bouandougou) et sa délégation vivant à Yamoussoukro, le mardi 23 septembre 2025, à sa résidence principale du quartier Millionnaire de la capitale politique, le ministre, gouverneur Augustin Thiam a partagé avec la presse la vision qu’il porte, aux côtés du ministre du Commerce, Souleymane Diarrassouba, directeur régional de campagne du candidat Alassane Ouattara.

Les deux personnalités entendent engager, dans les jours à venir, des actions visant à éviter la répétition des violences survenues à Yamoussoukro lors de la présidentielle de 2020, et à garantir que l’élection du 25 octobre prochain se déroule dans un climat de cohésion, de paix, de concorde et d’entente entre tous les habitants. « Et cela, a insisté Augustin Thiam, en dehors de toute connotation politique. »

Le ministre-gouverneur a lancé un appel appuyé au vivre-ensemble : « (…) Nous devons vivre ensemble, apprendre à nous tolérer les uns les autres, accepter nos différences et tirer de chacun ce qu’il y a de meilleur pour faciliter la cohésion. Nous avons commencé avec les Koro, nous le ferons avec d’autres groupes présents à Yamoussoukro. J’ai rencontré mon jeune frère Souleymane Diarrassouba, le samedi 20 septembre dernier, et nous mènerons ensemble des actions communes. Le rassemblement de toutes les chefferies, tant baoulé que non baoulé, se fera autour d’un seul et unique message : un message de paix et de concorde. Nous ferons tout pour le rendre possible. »

Poursuivant son propos, il a insisté sur la force de la conviction : « Si dès le départ vous doutez de votre rêve, il a peu de chance de se réaliser. Si vous voulez que ceux qui vous écoutent aient la foi, vous devez d’abord commencer par y croire vous-mêmes. Nous avons la foi dans ce que nous disons et défendons : la paix, la concorde, l’entente entre les êtres humains. Aucune volonté négative ne peut résister à un discours d’apaisement. À nous de ne pas nous décourager, de répéter inlassablement ce message, car la répétition a des vertus pédagogiques. »

Enfin, il a conclu par une référence biblique : « On dit souvent qu’il est difficile pour un chrétien d’aimer son prochain comme soi-même. Mais c’est encore plus exigeant d’aimer son ennemi, de prier pour ceux qui vous maudissent, de faire du bien à ceux qui vous font du mal. C’est peut-être à ce moment que l’on devient vraiment religieux. C’est cet effort que nous allons entreprendre. »

Quant à la rencontre du jour, les hôtes d’Augustin Thiam sont venus lui exprimer leur reconnaissance pour sa participation active, le 23 août dernier, à l’intronisation de leur chef central. Par la voix de leur porte-parole, Fofana Karim, ils ont salué le geste du ministre, chef canton des Akoué de Yamoussoukro.

« Au vu de tous ces actes, notre présence ce jour traduit notre immense gratitude envers vous et, à travers vous, toute votre illustre délégation. Nous, communauté du Korodougou, demeurons à votre entière disposition pour vous accompagner dans la poursuite de l’œuvre de paix et de cohésion sociale initiée par le père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, le président Félix Houphouët-Boigny », a déclaré leur porte-parole.

Harry Diallo, depuis Yamoussoukro



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