Le CNDH et l ‘IDDH outillent des jeunes de Yamoussoukro au respect des droits de l’homme au cours du processus électoral.

Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH), avec l’appui financier de l’Union européenne, ont organisé, le jeudi 9 octobre 2025, à Yamoussoukro, un atelier de formation sur la contribution des jeunes au respect des droits de l’Homme pendant les processus électoraux.

Cette rencontre a réuni des leaders de jeunesse issus des milieux politiques, religieux et de la société civile. Elle visait à renforcer leur engagement pour des élections apaisées, fondées sur le respect des droits fondamentaux. « (…) Vous êtes le fer de lance de cette nation. J’espère qu’au sortir de cette conférence, vous serez des relais auprès de vos frères et sœurs pour promouvoir des comportements respectueux des droits humains pendant ces processus électoraux », a exhorté Brou Brou Franck André, Conseiller à l’IDDH, à l’ouverture des travaux.

La jeunesse, moteur de paix et de démocratie

Selon le conférencier principal de cette formation, Guy Berthaumieu, le rôle des jeunes dans les élections à venir est déterminant. À cet égard, il s’est réjoui du thème de cet atelier. « Il y a du potentiel en ces jeunes et de la valeur en eux. La contribution des jeunesses au processus électoral avant, pendant et après le scrutin est essentielle. On ne fait pas le bonheur de quelqu’un contre son gré. Quand vous faites quelque chose pour quelqu’un sans la personne, c’est que vous travaillez contre la personne. Donc cette contribution de la jeunesse là, il n’y a que la jeunesse qui peut venir dire voici ce que nous on voit et voici ce que nous on propose. Il faut écouter la jeunesse, la comprendre et l’associer à la construction de la paix et des élections respectueuses des droits de l’homme au niveau de la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné. Il a également invité les jeunes à tirer les leçons des crises passées. « Ils ne sont pas prêts à revivre les événements de 1999, 2002, 2010 et 2020, car ces périodes ont hypothéqué leur avenir », a-t-il insisté.

Selon lui, chaque jeune doit s’approprier la culture de la paix. « Chacun doit être ambassadeur de la paix. La paix, ce n’est pas ex nihilo. La paix ne vient pas de l’extérieur, elle vient de nous-mêmes », a-t-il fait savoir à son auditoire.

Un appel à la vigilance citoyenne

Thierry Alain Oka, membre du CNDH et coordonnateur du Projet d’appui au respect des droits de l’Homme dans les processus électoraux (PARDHE), a, pour sa part, encouragé les jeunes de la capitale politique à rester vigilants et à signaler toute violation de droits humains au cours de ce processus électoral « En cas d’atteintes aux droits, rapprochez-vous du président du Conseil régional des Droits de l’Homme du District autonome de Yamoussoukro et de la région du Bélier, Brou Kouamé », a-t-il recommandé.

Implanté en Côte d’Ivoire depuis juillet 2021, l’Institut Danois des Droits de l’Homme collabore étroitement avec le CNDH dans la mise en œuvre de plusieurs projets, dont ceux consacrés à la promotion et la protection des droits humains, toujours avec le concours financier de l’Union européenne.

Harry Diallo, depuis Yamoussoukro



Lire l’article original ici.

Partager.

L'Intelligent d'Abidjan est un Quotidien Ivoirien d’informations générales.

© 2025 Le Republique. Tous droits réservés. Réalisé par NewsBlock.
Exit mobile version