Le ministre ,gouverneur du District autonome de Yamoussoukro, Augustin Thiam, a accompli son devoir civique ce samedi 25 octobre 2025, au lycée Mamie Adjoua, où son bureau de vote a été délocalisé.
À sa sortie des urnes, il a livré un message fort, axé sur la responsabilité citoyenne et la nécessité du dialogue, loin de toute forme de violence.« Je suis venu exercer un droit que me donne la loi : celui de voter dès lors que je remplis toutes les conditions », a-t-il déclaré.« En 2020, je n’avais pas pu voter, car le matin du scrutin, des murs avaient été érigés dans ma rue, m’empêchant de sortir. Cette année, j’ai pu le faire et j’en suis heureux », a-t-il ajouté.
Poursuivant, le ministre, gouverneur a rappelé les principes de tolérance et de respect mutuel qui doivent guider tout processus électoral :« Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres. Je dois respecter la liberté des autres. Ils ont le droit de ne pas voter, mais ils n’ont pas le droit d’empêcher ceux qui veulent voter de le faire. Quelle que soit la situation, la violence n’est jamais une solution. »
Augustin Thiam a également cité le président Félix Houphouët-Boigny, fondateur de la nation ivoirienne, pour souligner l’importance de la stabilité sociale :« Le président Houphouët-Boigny disait : “Je préfère l’injustice au désordre”. Une injustice peut se corriger ; un désordre, lui, peut mener à n’importe quoi. »
Nous sommes conscients des difficultés
Appelant les jeunes au calme et à la responsabilité, il a tenu à les rassurer sur la prise en compte de leurs préoccupations.« Nous sommes conscients des difficultés que vivent certains jeunes, et nous y apportons déjà des réponses. Ce que nous voulons, c’est continuer le travail engagé. »
Il a enfin rappelé son engagement quotidien à œuvrer pour le bien-être des populations du district :« En tant que dirigeant d’une collectivité territoriale, je construis des écoles, des centres de santé, des routes, des ponts. Je distribue des prises en charge scolaires, des tables-bancs pour les collèges et lycées. Et je veux continuer. »
Harry Diallo, depuis Yamoussoukro
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