La Commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) du Gbêkê a organisé, le mercredi 17 septembre 2025, un forum d’échanges sur le respect des droits de l’Homme en période électorale. La rencontre, qui s’est tenue au siège de la commission à Bouaké, a réuni plusieurs leaders de jeunesse et responsables d’associations locales.
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du projet « Appui au respect des droits de l’Homme dans les processus électoraux de 2025-2027 en Côte d’Ivoire » (PARDHE), mis en œuvre avec l’appui technique de l’Institut danois des droits humains (IDDH) et le soutien financier de l’Union européenne (UE).
Selon la présidente de la CRDH du Gbêkê, Carine Keffa, l’objectif de ce forum est de contribuer au renforcement de la participation citoyenne, notamment celle des femmes et des jeunes.
« Cette rencontre visait à mobiliser les parties prenantes des jeunes, femmes, leaders religieux, hommes de médias et acteurs locaux autour d’une participation effective au processus électoral. Il s’agissait de rappeler les rôles de chacun, afin que ce processus soit inclusif et respectueux des droits de l’Homme », a-t-elle déclaré.
La rencontre a été marquée par une conférence animée par Kouakou Konan Marcelin, président du conseil d’administration de l’ONG Afrique Espoir. Dans son intervention, il a insisté sur la responsabilité de chaque citoyen pour garantir des élections apaisées.
« Pour réduire la tension et aller vers des élections sereines, il est essentiel d’apporter des réponses objectives et courageuses aux préoccupations soulevées. C’est la condition pour détendre l’atmosphère politique en Côte d’Ivoire », a-t-il expliqué.
La supervision de la rencontre a été assurée par Arsène Désiré-Néné Bi, docteur en droit public à l’Université Alassane Ouattara et conseiller expert auprès de la Commission centrale du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH). Il a saisi l’occasion pour adresser un message à la jeunesse :
« Je lance un appel à la jeunesse : ne vous laissez pas instrumentaliser. Refusez toute tentative d’utilisation à des fins de violence ou de vandalisme durant la période électorale », a-t-il exhorté.
Au terme des échanges, les participants ont salué cette initiative qu’ils jugent essentielle pour la consolidation de la paix. Ils se sont engagés à devenir des ambassadeurs de la non-violence au sein de leurs communautés respectives.
« Nous nous faisons le devoir de porter ce message de paix et de légalité, afin que chaque citoyen se sente inclus et impliqué dans ce processus électoral », a affirmé Kouamé Kouakou Armand, président du Parlement des jeunes de Bouaké.
Cette action, marque un pas important pour la CRDH du Gbêkê, qui joue son rôle de veille et de sensibilisation en faveur d’un scrutin présidentiel apaisé et respectueux des droits fondamentaux en Côte d’Ivoire.
Nambacéré Joël
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