Les épreuves écrites du Bac lancées à Abobo.
Photo : Dr

Mariatou Koné a invité les candidats au Baccalauréat 2025 à dénoncer toute personne qui tenterait de les inciter à la fraude.

La ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Pr. Mariatou Koné, et le maire d’Abobo, Kandia Camara, ont donné le coup d’envoi des épreuves écrites du Baccalauréat 2025 au lycée municipal d’Abidjan-Abobo, le lundi 16 juin 2025.

Pour le Baccalauréat 2025, 343 698 candidats prennent part aux épreuves sur l’ensemble du territoire ivoirien, dont 171 897 jeunes filles. Lors du lancement des épreuves écrites, Pr. Mariatou Koné a salué les efforts déployés tout au long de l’année scolaire, malgré les perturbations rencontrées. Elle a exprimé sa gratitude envers les enseignants et tous ceux qui contribuent à l’encadrement des élèves. La ministre a également souligné les progrès réalisés dans la lutte contre la tricherie lors des examens. Elle a rappelé que le nombre de cas de fraude a progressivement chuté, passant de 16 800 en 2021 à seulement 2 000 en 2024. « Le message important est de demander aux enfants de continuer à travailler et à fournir leurs efforts sans tricherie, car notre objectif est la tolérance zéro. Nous voulons encourager les enfants à dénoncer toutes les personnes qui voudraient les mettre sur le mauvais chemin, celui de la tricherie et de la fraude, car il en va de la crédibilité des diplômes de Côte d’Ivoire. Nous nous battons pour la valorisation de ces diplômes, tant au niveau national qu’international », a-t-elle déclaré, en remerciant son prédécesseur pour la mise en place des systèmes technologiques de lutte contre les fraudes aux examens scolaires.
De son côté, Kandia Camara, maire d’Abobo, a félicité la ministre pour les mesures mises en place afin d’assurer le bon déroulement des examens. Elle a souligné la nécessité de garantir la crédibilité des diplômes, car cela impacte directement le futur des apprenants et la réputation du système éducatif. « Je me félicite de tout ce qui est mis en place pour qu’en Côte d’Ivoire, nous ayons des diplômes crédibles. Cela est très bénéfique pour le système éducatif, pour les apprenants, pour leurs familles, mais surtout pour le pays, qui a besoin de cadres bien formés », a-t-elle affirmé.

Olivier Dion avec A. Traoré



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