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Plus de 100 professionnels des médias bénéficient depuis le lundi 26 mai 2025, à Yamoussoukro, d’une formation sur la loi relative au foncier rural en Côte d’Ivoire. Cette session s’inscrit dans le cadre du Programme national de sécurisation foncière rurale (PNSFR), piloté par l’Agence foncière rurale (AFOR).
Cette formation a permis d’informer les journalistes sur les cadres juridique, institutionnel et politique de la sécurisation foncière, ainsi que sur l’importance des opérations de sécurisation foncière rurale.
Yeo Lacina, inspecteur technique au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, et formateur principal de la journée, a souligné que la sécurisation du foncier rural en Côte d’Ivoire repose sur un ensemble de lois, décrets et arrêtés.
« Bien avant l’indépendance, il existait déjà des textes régissant le domaine foncier ivoirien. Mais c’est avec la loi n°98-750 du 23 décembre 1998 que la sécurisation foncière a véritablement commencé. Depuis cette date, plusieurs modifications, décrets et arrêtés ont été adoptés pour encadrer le foncier rural », a-t-il expliqué.
Il a précisé que cette loi vise également à clarifier les droits fonciers ruraux, sécuriser les investissements dans ce domaine et atteindre de nombreux autres objectifs. La législation ivoirienne fixe des règles allant de l’immatriculation des terres à la délivrance du certificat foncier. Ce processus de sécurisation est mis en œuvre par plusieurs acteurs, notamment l’AFOR, le BNETD et d’autres structures partenaires.
Prévue pour durer trois jours, cette session permettra aux journalistes de se familiariser avec les enjeux du foncier rural, afin d’être mieux outillés pour contribuer à la vulgarisation de la sécurisation foncière. Un objectif d’autant plus important qu’il participe à la réduction de la pauvreté en milieu rural, au renforcement de la cohésion sociale et à la gestion durable des ressources naturelles.
Olivier Dion avec Gérard Batoua
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